• Îles Salomon

Autres indicateurs et données de la filière forêt-bois et du commerce légal du bois aux Îles Salomon

Indice de perception de la corruption Îles Salomon (2020)

42

/100

Le score d'un pays indique le niveau perçu de corruption dans le secteur public sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très sain).
Source: Transparency International

 

interdiction & quota

La législation en vigueur aux Îles Salomon interdit l’exportation de certaines essences commerciales excepté sous la forme de bois transformé.

Les espèces suivantes ne peuvent pas être exportées en bois rond (grumes) : bitum (Vitex cofassus), merbau (Intsia bijuga), amboine (Pterocarpus indicus), et titi ou qoliti (Gmelina moluccana).

De plus, certaines essences ne peuvent être exportées que sur autorisation du Directeur du ministère de l’Environnement, de la Gestion des catastrophes, du Changement climatique et de la Météorologie, à savoir le nangallier (Canarium indicum) et le tubi (Xanthostemon melanoxylon) (Timber Legality Assurance in Solomon Islands, 2013).

 

CITES et espèces protégées

En ce qui concerne la CITES, les Îles Salomon travaillent actuellement à la règlementation et la restriction du commerce de spécimens de faune et flore sauvages par le développement d’un système de certification des importations et des exportations et l’instrument de ratification y afférent.

 

Initiatives nationales sur la légalité des bois

L’objectif no 11 de la politique forestière nationale proposée en 2020 prévoit d’étudier la possibilité de rejoindre le FLEGT (programme international sur l’application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux), et de mettre en œuvre un programme national visant à proposer des mesures incitatives conçues pour encourager la production de bois légal et réduire l’exploitation illégale (Ministry of Forest and Research, National Forest Policy, 2020).

Au moment de la rédaction du présent rapport, le ministère de la Foresterie et de la Recherche, en collaboration avec la SITPEA (l’association des transformateurs et exportateurs de bois des Îles Salomon), travaillait à l’élaboration du Règlement relatif à l’utilisation des ressources forestières et du bois de 2021 pour le contrôle et le maintien des bonnes pratiques d’abattage, d’usinage et d’exportation de bois transformé ou de sciage.

Le ministère de la Foresterie et de la Recherche travaille également avec le programme PHAMA (Pacific Horticultural and Agricultural Market Access) à développer les marchés des produits de bois de sciage. En 2012, ils ont formé la SITPEA (Solomon Islands Timber Processors and Exporters Association), constituée de tous les exportateurs de bois des Îles Salomon. La SITPEA cherche actuellement à obtenir une certification de groupe auprès de NEPCON, après avoir signé un contrat en 2013.

Le ministère de la Foresterie et de la Recherche et PHAMA ont également développé un guide de la légalité du bois pour les Îles Salomon en 2013, assurant la continuité du marché et permettant l’exportation de bois de sciage vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

 

Certification tierce partie

Opérant sous un certificat FSC depuis 1998 (numéro FSC-C013138), Kolombangara Forest Products Ltd (KFPL) est le plus grand projet de reboisement durable des Îles Salomon. Sa plantation de 14 330 hectares dans la province de l’Ouest comprend un mélange d’essences commerciales indigènes et exotiques. Il compte également environ 26 000 hectares de forêts naturelles protégées.

Les zones consacrées à la plantation forestière commerciale demeurent peu étendues, et aucune d’entre elles n’est directement impliquée dans une démarche de certification. L’engouement intérieur pour la certification nécessitera l’investissement de donateurs, l’ouverture à des marchés internationaux, ainsi que l’engagement d’ONG nationales et internationales et d’agences gouvernementales.